Redirecting to the welcome page...
Redirecting to the property description page...
Redirecting to the property listing page...
  • Home
  • Cottage
  • Map
  • Information
    • Historic Sites of the Great War
    • Wilfried OWEN to Sailly Laurette
    • Beacon cemetery - Sailly-Laurette
    • ANZAC day and tradition
    • Organize your stay
    • The Bike Road to Memory
    • Museums of the Great War
    • Nos coups de coeur
    • Health measures - Covid-19
    • Les petits plus
    • Les p'tits plus de l'été
    • Vos avis comptent pour nous
    • Anzac Day 2021
  • Contact
    • Login
    • French
    • English
    • German
    • Login

Wilfried OWEN to Sailly Laurette

Wilfried OWEN

Wilfried OWEN (18 mars 1893 - 4 novembre 1918) est un poète anglais, parfois considéré comme le plus grand poète de la Première Guerre mondaile.

Engagé le 21 octobre 1915 dans le régiemnt des Artists'Rifles, il est affecté le 4 juin 1916 comme sous-lieutenant au Manchester Regiment. 

En mai 1917, il tombe dans un trou d'obus et est blessé par un éclat de mortier provoquant une commotion cérébrale. Laissé plusieurs jours inconscient sur un talus à côté des restes d'un collègue officier, il est secouru en état de choc. Il sera soigné à Edimbourg.

De retour au front, Owen emmène le 1er octobre 1918 des unités du Second Manchesters à l'assaut de positions ennemies près du village de Joncourt.

Owen fut tué le 4 novembre 1918 lors de la grande offensive finale à Ors près du Cateau-Cambrésis, une semaine presque à l'heure près avant l'armistice.

Wilfred Owen repose avec tous ses camarades d'armes du Second Manchesters  au cimetière d'Ors.


Wilfred Owen en convalescence au bord du canal de la Somme

Le canal de la Somme, qui s'étend de Saint-Simon dans l'Aisne à Saint-Valery-sur-Somme dans la Somme, fut largement utilisé par les Alliés pendant la Grande Guerre. Il servait autant pour le transport de matériels, munitions et ravitaillement que pour le transport de blessés pour lesquels le voyage était moins brutal que par la route. Ces derniers pouvaient ainsi être débarqués à Amiens ou Abbeville où se trouvaient des hôpitaux de l'arrière. Des péniches transformées en canonnières naviguaient également sur ce canal.

Lui même transporté dans l'une de ses péniches lors de sa blessure de mars 1917, c'est donc au cours de sa convalescence que Wilfred Owen, inspiré par ce qu'il voyait lors de ses promenades le long du canal de la Somme à l'été 1917, rédigea un des ses poèmes intitulé "Hospital Barge" (péniche hôpital) et qui explique la présence de cette stèle en ces lieux.

C'est à Sailly-Laurette, où ma mère est née, que reposent dans leur dernière demeure mes parents, Annie (1951-2017) et Serge (1945-2018), ainsi que mes grands-parents maternels, Elisabeth (1919-2007) et Marcel (1909-1991).

Source : Alain Pouteau - Publié le jeudi 20 décembre 2018

Crédits photographiques : © Alain Pouteau & Wikipedia

Dulce et Decorum est

* Texte calligraphié, illustré, traduit et commenté par Georges Gernot.

Bent double, like old beggars under sacks,

Knock-kneed, coughing like hags, we cursed through sludge,

Till on the haunting flares we turned our backs

And towards our distant rest began to trudge.

Men marched asleep, many had lost their boots

But limped on, blood-shod. All went lame; all blind;

Drunk with fatigue; deaf even to the hoots

Of tired, outstipped Five-Nines that dropped behind.

 

Gas! Gas! Quick, boys! — An ecstasy of fumbling,

Fitting the clumsy helmets just in time;

But someone still was yelling out and stumbling,

And flound'ring like a man in fire and lime…

Dim, through the misty panes and thin green light,

As under a green sea, I saw him drowning.

 

In all my dreams, before, before my helpless sight,

He plunges at me, guttering, choking, drowning.

 

If in some smothering dreams you too could pace

Behind the wagon that we flung him in,

And watch the white eyes writhing in his face,

His hanging face, like a devil's sick of sin;

If you could hear, at every jolt, the blood

Come gargling from the froth-corrupted lungs,

Obscene as cancer, bitter as the cud

Of vile, Incurable sores on innocent tongues,

My friend, you would not tell with such high zest

To children ardent for some desperate glory,

The old Lie: Dulce et Decorum est

Pro patria mori.



Pliés en deux comme de vieux mendiants sous leur sac,

Les genoux cagneux, toussant comme des sorcières, jurant, sacrant, nous avancions dans la boue,

Jusqu'à tourner le dos aux fusées éclairantes, notre hantise

Et à nous mettre à patauger péniblement vers notre lointain repos.

 

Les hommes dormaient debout. Beaucoup avaient perdu leurs brodequins

Mais continuaient, boitant, les pieds en sang. Tous estropiés, tous aveugles ;

Ivres de fatigue, sourds même au mugissement

Des obus de Cinq-neuf qui au bout de leur  course, distancés, tombaient dans notre dos.

 

Les gaz ! les gaz ! Vite les gars !  Extase de tâtonnement,

Ajuster les masques peu pratiques juste à temps —

Mais voilà que quelqu'un se mit à hurler, à trébucher,

À se débattre comme un homme dans les flammes et la chaux…

Flou, derrière nos vitres embuées et l'épaisse lumière verte,

Comme une mer verte, je le vis se noyer.

 

Dans tous mes rêves, devant mes yeux impuissants,

Il plonge sur moi, se vide, s'étouffe, se noie.

 

 

     Si dans certains rêves suffocants, vous pouviez vous aussi

     Marcher derrière la charrette où nous l'avions jeté,

     Et voir les yeux tout blancs rouler dans son visage,

     Son visage qui pend, comme celui d'un démon malade du péché ;

     Si vous entendiez, à chaque cahot, le sang

     Qui gargouille et s'écoule de ces poumons empoisonnés,

     Cancer obscène, tel le reflux amer de plaies

     Infectes et incurables sur des langues innocentes, —

     Mon amie, vous mettriez moins de zèle à répéter

     À des enfants en mal de gloire désespérée,

     Le vieux mensonge : Dulce et decorum est

     Pro patria mori.

 Traduction française par Georges Gernot

Source: http://pierre.campion2.free.fr/gernot_owen.htm

  • Share with:

    • Legal Notice
    • Vacation Rental Website Created By Goliday

Login

The username or password is not correct

Invalid Email

Enter your email address to receive a password recovery link.

Back to login
|